- Pfffiou !
Trois des 5 cinq reines qui séjournaient dans la pouponnière venaient de mettre bas. J'avais été enrolé pour aider car les apprenties tombaient dans les pommes les uns après les autres. Franchement, qui a peur d'un placenta qui tombe d'un ventre après que plusieurs boules de poils ont été extirpaient de l'heureuse mère et sous le regard plein de peur du père. Perso, les chatons ne sont pas dans mes projets. Surtout que mon compagnon est mort me cédant sa place de lieutenant. Messager de l'Abysse, notre chef de l'époque, oui, les chefs gardent leurs noms de guerrier ici, m'a prise comme grande lieutenante et donc, comme succétion. C'est horrible ce que je dis, mais je n'ai pas tort. Si il meurt, je prend sa place comme cheffe suprême ! Moua ha ha !  Ça fait beaucoup de responsabilités que je ne suis pas prête à assumer, enfin, pas encore.  Je léchai frénétiquement le chaton d'une des trois reines. Trois reines en même temps quand même. Il n'y a aucun mort et temps mieux, je déteste ça ! Je plaçai la frêle chatonne à coté de sa mère et j'envoyai trois apprentis chercher des boules de mousses embibés d'eau. Une fois que les apprentis furent revenus, je fus enfin libérée par le guérisseur d'un signe de tête. Je sortais donc de la pouponnière pour aller chasser dans le champ ardent. Je ne pouvais m'empêcher de me rouler dans la poussière écarlate et devenir rouge. Ça me rappelait lui. Bizzarement je me retournais et vis le chef. Je lâchai avec une légère pointe de regret.
- Ah, c'est toi. 
 

Mais je m’occupes, je joue  comme un chaton. Il peut parler lui ! J'ai aidée à donner naissance à des chatons ! 5 minutes de répits, c'est trop demander ? Et puis, j'ai eu une journée compliqué. Pourquoi je n'aurai pas le droit de me rouler dans une poussière écarlate comme un chaton ? 

Et pourquoi suis-je lieutenante ?

Je posais mes fesses par terre en m'obligeant à garder mon calme. Je regrettais sincèrement le temps ou j'étais une petite chatonne insouciante et joueuse. Je suis toujours joueuse, mais plus insouciante. 

Il me regardai en attendant une réponse. Grrrrrrrrrrrrrrrrr. Je dessinai avec ma queue des fleurs en réfléchissant à la grosse bêtise que je j'allais dire.

On va bien que sa cogite la haut.

C'est vrai quoi ! Une jeune guerrière sans expérience... Il y avait beaucoup de valeureux guerriers qui auraient puent être lieutenant à ma place. Qu'est ce que j'avais de plus ? Enfin bref, mon esprit vaguaient et se rappellait de vagues souvenirs du passés. Ma queue fouettais frénétiquement l'air et je je ne tenais déjà plus en place. J'avais perçu l'esprit d'un écureil. Il cherchait des noisettes pour l'hiver. Puis, il tomba et se rattrapa de justesse. Je revenais à moi. Le vent jouait avec ma fourrure et je sentai de la poussière voler. Il restait statique. Sans sciller, comme une statue. Il ne tremblait presque pas alors que moi, j'étais frigorifié. La saison des neiges arriveraient bientôt et le gibier se faisaient déjà rares. Une calamitée pour des clans comme ceux de cette forêt. C'est vrai que je commence à être habitué mais quand même ! Ma truffe rose renifla un doux fumets alléchant. C'était de la torture de ne pas courir pour l'attraper.